mercredi 20 mai 2015

Tuer le chrétien d’Orient et marcher derrière son corbillard

Tuer le chrétien d’Orient 
et marcher derrière son corbillard



C’est ce à quoi me font penser les ”pleureuses” d’Occident et les manifestations pour les chrétiens d’Orient organisées par nos hommes politiques français.

Au lieu de pleurnicher sur nous et sur notre civilisation multi-millénaire, ils feraient bien d’arrêter d’appuyer tous ceux qui nous attaquent en les entraînant, les finançant, les armant, les appuyant et facilitant leurs passages aux frontières de leurs alliés turcs, jordaniens, israéliens, saoudiens et tous pétroliers, à qui on permet aussi de former des coalitions pour attaquer la Syrie, le Yémen, et même le Liban en catimini, car appuyer Al Nousra (n’est-ce pas monsieur Fabius ?) ou fournir des Rafale à l’Arabie saoudite, n’est-ce pas appuyer l’agresseur qui finance Al Nousra et l’Etat Islamique qui massacrent et détruisent tout sur leur passage, chrétiens, alaouites, Yezidites, Druzes, Chiites, et même sunnites vrais, non wahhabites, enfin tout ce qui ne satisfait pas l’islamo-fascisme et le sionisme conquérants et complices.

Oui, je vous en prie, arrêtez de pleurnicher derrière nos cercueils, arrêtez ces larmes de crocodiles, mais ”pleurez plutôt sur vous et vos enfants”, car, déjà, vous êtes en train de creuser vos tombes : les guerres que vous avez déclenchées, depuis 1947, en Palestine, 1975, au Liban, puis en Égypte, Afghanistan, Soudan, Iraq, Libye, Syrie, Yémen, se sont étendues à toute l’Afrique, tout le Moyen-Orient et envahissent l’Europe ; qui dit guerres dit pauvreté, destructions, morts, fuite, émigrations, changements démographiques, peurs de l’autre et haines. Tout cela arrive chez vous. Vous comprenez maintenant qu’en suivant aveuglément l’Amérique et Israël, vous êtes en train de participer à votre propre perte ?

D’Orient, nous vous avions apporté la civilisation, même nous vous avions appris à lire et à écrire, nous vous avons fait connaître Dieu, vous nous avez payés par vos guerres et vos appétits de colonisation. Maintenant nous pouvons répéter paraphrasant La Fontaine :

”Vous chantiez, nous en sommes for aise, eh bien, dansez maintenant”.

Roger Akl
20.05.2015

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