lundi 30 septembre 2013

Husband-wife team probed for book

Husband-wife team probed for book




By Metin Demirsar Istanbul (Dunya) –  
An Istanbul public prosecutor has launched an investigation into a husband-wife team for having written and published a critical study on the anti-government protests that rocked Turkey this summer, the authors said on Wednesday. The prosecutor summoned Nurten Ozkoray and her husband Erol Ozkoray to the main court in Istanbul on Friday to give testimony on why their Idea Politika Publishing house printed ‘Gezi Fenomeni’ (The Gezi Phenomenon), a 280-page study on the Gezi Park protests. The book came out on August 1.



The Gezi disturbances started at the end of May as an innocuous environmentalist movement protesting municipal plans to build an Ottoman-era army barracks and shopping mall in a park in central Istanbul. But the protests burst into nation-wide anti-government clashes. Some six people were killed and more than 8,500persons were injured in a violent police crackdown against the demonstrators. The Ozkorays, who are leading intellectuals, said the investigation had begun on claims that the book had “insulted public officials,” notably Prime Minister Recep Tayyip Erdogan. 

The Ozkorays are former journalists and public relations executives who have advised governments, political par-ties, and political figures, as well as private companies on corporate strategy. Mrs. Ozkoray is a sociologist and communications consultant, while Mr. Ozkoray, 60, is a political scientist and former reporter with Agence France Presse and Spain’s El Pais daily newspaper. Mr. Özkoray, a well-known advocate of democracy in Turkey, said he and his wife weren’t surprised by the attack on them by the Islamist-rooted government. Green Fascism “I was waiting for this assault on the Gezi revolution by the Islamic Government. As you can see, Green (Islamic) Fascism has no boundaries to attack free expression of opinion in the 21st century,” he said in a written statement. “As an intellectual, writer and publisher, I don’t accept any limits on the freedom of expression. My writings take articles in the constitution that guarantees freedom of expression and accept the supremacy of international laws over restrictive laws ... as the basis in expressing my opinion,” Mr. Ozkoray said. He warned that the investigation is against democracy and showed the dangerous side of the pro-Islamist government. “If we don’t stand against this with Gezi spirit, the country will yield to Islamic totalitarianism.” Mr. Ozkoray said. 

The backbone of the book is a summary of Mrs. Ozkoray’s dissertation for a MA from the Bosphorus University in sociology, which Idea published this spring. The thesis written by Mrs. Ozkoray on ‘The Individualism and Democracy in Turkey’ sheds light on the Gezi movement by explaining the parameters of individualism of the ‘90s generation. The hypothesis here is that the lack of democracy and its institutions to ensure freedom and rights hinder individual development. In his part of the book, Mr. Ozkoray tells how Islamic authoritarianism developed in Turkey and why it stands against the movement of the youth and the people. He analyses the phases of power between Turkish military and the AKP government during the last 11 years; how they destroyed the EU project together, and how the media was tamed.


source : International Herald Tribune, Dünya, 27 sep 2013
www.dunya.com

dimanche 29 septembre 2013

Le gouvernement français a t-il présenté un faux à la représentation nationale ?

Question au Premier Ministre sur la Syrie : Le gouvernement français a t-il présenté un faux à la représentation nationale ? 

 
Le comité Valmy recherche un député susceptible de briser l’omerta en posant cette question au 1er Ministre. Quand le gouvernement viole la loi en tentant d’obtenir un consensus du Parlement au moyen d’un faux document dans le seul but d’entraîner la France dans un conflit au bénéfice des auteurs du crime qu’on prétend combattre, les députés sont face à une responsabilité historique : doivent-ils se coucher et accepter honteusement cette manipulation, ou, au contraire, demander des comptes, laver l’honneur de la République, et mettre sous la tutelle des élus de la Nation ce gouvernement qui a fait la démonstration de son irresponsabilité ?
 
 
29 septembre 2013 
 
Monsieur le Premier Ministre,

Le 2 septembre dernier, avant le débat à l’Assemblée nationale visant à obtenir un consensus sur une intervention militaire en Syrie, vous rendiez public un document déclassifié des services DRM et DGSE, document censé établir la preuve que l’armée régulière syrienne serait l’utilisatrice des armes chimiques contre le peuple syrien, le 21 août 2013.
Les lecteurs de ce document ne pouvaient qu’être frappés par l’absence de fait précis et la médiocrité de son contenu : après une présentation scolaire laborieuse de l’histoire de l’armement syrien, l’auteur pense pouvoir deviner l’identité des criminels de la seule nature des armes… Comme si toutes les utilisateurs de six coups étaient américains et russes les utilisateurs de Kalachnikov !
De l’affirmation non étayée que seule l’armée régulière serait en capacité technique de manipuler de telles armes, la représentation nationale devait conclure comme un seul homme à la responsabilité du gouvernement syrien. Pourtant, seuls les "rebelles" avaient intérêt à fournir le prétexte requis par le président Obama pour intervenir militairement. Par ailleurs, ce document occultait la présence d’éléments non syriens parmi les "rebelles", dont certains étaient armés, formés et épaulés par de nombreux services étrangers capables de leur fournir la capacité d’utiliser des armes chimiques, ce qui ruinait le raisonnement précité.
Depuis le renoncement des États-Unis à l’attaque contre la Syrie, aucun service occidental et anti-syrien n’a été capable d’apporter la moindre preuve tangible de la responsabilité du gouvernement syrien dans les drames du 21 août. A l’inverse, nombre de documents, de témoignages et de faits incontestables tendent à établir la culpabilité d’éléments de la rébellion.
Sans un salvateur vote à la Chambre des Communes britannique, suivi d’un accord russo-américain, la France aurait été entraînée dans une agression militaire aux risques incalculables, très certainement pour soutenir les utilisateurs des armes chimiques, sur la seule foi de ce document.
Nous découvrons maintenant que ce document [1] présenté comme émanant des services secrets français porte la signature électronique de M. Sacha MANDEL [2] (« smandel ») et semble bien, en réalité, avoir été concocté par ce conseiller en Communication du Ministre de la Défense.
L ’introduction précise que « Ce document est constitué de renseignements déclassifiés issus des sources propres françaises. Il repose également sur l’analyse technique approfondie des sources ouvertes réalisée par nos services. » Force est de constater qu’aucun avis de Commission Consultative du secret de la défense nationale n’a été publié au Journal Officiel, seule preuve de déclassification légale de renseignements. [3] La Commission n’a donc pas été saisie, la procédure [4] n’a donc pas été respectée.
( "le ministre ne peut déclassifier sans avoir préalablement demandé cet avis, même s’il est favorable à la demande." [5]) L’introduction du document étant mensongère, la question se pose : ces « renseignements déclassifiés » n’existent t-il que dans l’imagination d’un communicant du ministère de la Défense ?
De quel droit le gouvernement prétent-il présenter aux parlementaires des renseignements déclassifiés sans qu’aucune procédure de dé-classification n’ait existé ? Quelle est la véritable origine de ces pseudo « renseignements déclassifiés » sur la base desquels il fallait déclencher de toute urgence un conflit au conséquences planétaires ?
Pouvez-vous, monsieur le Premier Ministre, désigner le véritable auteur de ce document ?
S’agit-il de M. Sacha MANDEL, responsable en communication de M. le Drian ou des services de renseignement, dont la DGSE qui a vu la prise de fonction d’un nouveau directeur [6] la veille de la parution de ce document ?
S’il s’agit des services officiels, pourquoi M. Mandel n’a t-il pas démenti ? Et dans ce cas, des sanctions ont-elles été prises ? Les services ont-ils été appelé à fournir des renseignements de meilleure qualité, au minimum pour que la France ne se trouve pas entraînée dans un conflit en se trompant d’adversaire, sur la base de renseignements erronés ?
Enfin, en prétendant que ce document essentiel émanait des services DRM et DGSE, qu’il contenait des « renseignements déclassifiés », le gouvernement a t-il présenté un faux à la représentation nationale ?

Comité Valmy
28 septembre 2013
 

Notes
[1] -Document sur le site du Premier Ministre
[2] -Organisation du cabinet du ministre de la Défense
[3] -CODE DE LA DÉFENSE : Commission consultative du secret de la défense nationale
[4] -Rapport de la CCSDN, procédure page 73
[5] -"Secret Défense" sur le site du Secrétariat Général pour l’Administration
[6] -Décret du 22 août 2013 portant nomination d’un directeur à la direction générale de la sécurité extérieure – M. BIGOT (Christophe)



mardi 17 septembre 2013

Arménie : ouverture d'une ambassade près le Saint-Siège

Arménie : ouverture d'une ambassade près le Saint-Siège
Le ministre des Affaires étrangères au Vatican
Anne Kurian

ROME, 17 septembre 2013 (Zenit.org) - 


L'Arménie ouvre officiellement une ambassade près le Saint-Siège à Rome, rapporte l'agence de presse ARKA ce 17 septembre 2013.
 
Dans le cadre d'un voyage en Pologne et en Italie (17-20 septembre), Edouard Nalbandian, ministre arménien des Affaires étrangères, assistera à la cérémonie de l'ouverture de l'Ambassade arménienne au Vatican, le 19 septembre.
Il rencontrera également Mgr Dominique Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États.

D'après des chiffres de l'Aide à l’Église en détresse, l'Arménie est un pays à majorité chrétienne (84,9%) dont 7,6% de catholiques et 75,8% d'orthodoxes.
Même s'ils ont des ambassadeurs près le Saint-Siège, tous les pays n'ouvrent pas d'ambassade spéciale près le Saint-Siège: un ambassadeur à Paris ou Genève peut assumer ce rôle. C'est donc un signe d'intérêt spécial qui fait ouvrir une ambassade à Rome près le Saint-Siège.

L'Arménie a aussi un nouvel ambassadeur près le Saint-Siège depuis juin dernier: un jeune ambassadeur de 35 ans (il est né en octobre 1977), M. Mikayel Minasyan.

Le pape François l'a reçu au Vatican, à l'occasion de la présentation de ses lettres de créance. Outre sa langue maternelle, il parle français et trois autres langues.
Le Vatican accorde une importance particulière aux chrétiens d'Arménie et de la diaspora. Des gestes ont ponctué le pontificat de Jean-Paul II comme, notamment, des célébrations en rite arménien du Vatican, des visites mutuelles, le don d'une relique de Saint-Grégoire l'Illimunateur, l'arrivée d'une statue de ce grand saint au Vatican, le voyage de Jean-Paul II lui-même, en février 2001.

Il y a aussi la question du génocide arménien. En recevant le patriarche de Cilicie des Arméniens, Nersès Bédros XIX Tarmouni, au Vatican, le 3 juin 2013, le pape François a lui-même qualifié le génocide arménien de "premier génocide du XXe siècle". 

Le patriarche était accompagné par une délégation d'Arméniens, dont la fille d’une famille ayant survécu au génocide, le "Medz Yeghern", « le grand mal », perpétré en 1915 par la Turquie de l'époque.

Le pape a écouté la femme, et il a déclaré : « Le premier génocide du XXe siècle a été celui des Arméniens ». Des paroles très fermes, alors que le génocide du peuple arménien n'est pas reconnu par toutes les Nations, et pas encore par la Turquie d'aujourd'hui.

Le Parlement français a reconnu quant à lui le génocide le 29 janvier 2001 en adoptant une loi à article unique : "La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915."

En tout, ce génocide a été reconnu officiellement par 21 Etats, ainsi que par des organisations internationales comme la Commission ONU pour les crimes de guerre, le Parlement européen et le Conseil œcuménique des Eglises.

samedi 7 septembre 2013

6-7 septembre 1955 : la nuit barbare à Istanbul

6-7 septembre 1955 : la nuit barbare à Istanbul

Une banale histoire d'ultra-nationalisme

Par Varoujan SIRAPIAN
directeur de la revue Europe&Orient


J’avais presque dix ans quand ce qu’on appelle pudiquement « les événements du 6-7 septembre », en réalité un pogrom, a eu lieu à Istanbul.

Pendant 9 heures des hordes sauvages, des paysans, des ouvriers, emmenés en cars entiers des villages lointains autour d’Istanbul, équipé tous des bâtons identiques qu’on dirait sortis d’une usine, ont sillonné les rues d’Istanbul. Ils étaient encadrés par des étudiants ultranationalistes, fervents militants de kémalisme.

Tout avait commencé par un mensonge publié dans « Istanbul Ekspres » ; « une bombe a été jetée à la maison de Atatürk ». En fait il s’agissait d’un engin artisanal lancé par un agent des services secrets turc qui a causé très peu de dégât à la maison à Thessalonique ou avait habité Mustafa Kemal dans sa jeunesse. Le rédacteur en chef adjoint qui a pris cette décision de tirage supplémentaire était Göksin Sipahioglu.

Les manifestations « spontanées » ont rapidement pris l’allure d’un pogrom, « une nuit de cristal » a la turca. 16 citoyens d’origine grecque, dont 2 prêtres et un Arménien ont été tués. 32 citoyens d’origine grecque ont été blessés grièvement.  4348 magasins appartenant aux citoyens d’origines grecque, arménienne et aussi juive ont été saccagés et pillés. 110 hôtels, 27 pharmacies, 23 écoles, 21 usines, 70 églises, 3 cimetières et très nombreuses maisons appartenant aux minorités non musulmanes ont été gravement endommagés. Nombreux viols n’ont pas pu être officiellement enregistrés les familles ne voulant pas ajouter la honte à l'outrage. Mais petit à petit, les bouches se sont ouvertes et nous avons appris que la femme (une très belle femme) d’un bijoutier juif très connu était parmi les victimes.

Il y avait une boulangerie dans mon quartier à Sisli, tenu par un albanais. Le boulanger un brave type offrait tous les après-midi quelques çörek (brioche) aux policiers du commissariat qui se trouvait juste en face de sa boutique. Dans la soirée du 6 septembre, les hordes sauvages l’ayant pris pour un Grec, ont commencé à caillasser sa vitrine. Il est allé se plaindre au commissaire. La réponse de l’officier fut : « désolé je ne peux rien faire. Aujourd’hui je ne suis pas un policier, je suis un Turc » !

Beaucoup de citoyens appartenant aux minorités ayant subi ces agressions ont préféré quitter la Turquie dans les mois et années qui ont suivi.       

Les enquêtes ultérieures ont démontré l’implication de l’agent des services turc dans « l’attentat » contre la maison d’Atatürk. Mais au lieu d’être inculpé, il a obtenu une promotion comme remerciement. Quant à Sipahioglu dont le journal avait mis le feu aux poudres, il s’est installé, quelque temps après, à Paris et a ouvert (avec quel argent ?) l’agence de presse SIPA. Il a même reçu vers la fin de sa vie la Légion d’honneur de la part de président Chirac.   

Paris, 7 septembre 2013

mardi 3 septembre 2013

Bachar ne massacre pas son peuple

Le bilan de l'OSDH est concluant : Bachar ne massacre pas son peuple
 
Bahar Kimyongur

 
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un organisme proche de la rébellion financé par les monarchies arabes et les Etats occidentaux et dont le siège se trouve à Londres vient de publier son bilan des victimes de trente mois de guerre en Syrie. Ces chiffres aussi macabres que surprenants révèlent la malhonnêteté des médias mainstream et contredisent la propagande pro-interventionniste.

 
Ce 1er septembre 2013, l'OSDH a annoncé qu'en 30 mois de conflit, il y aurait eu 110.371 morts.

Deux lignes plus loin, l'organisation des droits de l'homme anti-Assad apporte quelques précisions stupéfiantes : au total 45.478 combattants loyalistes auraient été tués depuis le début du conflit.

Vous avez bien lu: 45.478 combattants loyalistes tués en Syrie !

Cela voudrait dire que depuis le 15 mars 2011 qui marque le début de la révolte, il y aurait en moyenne plus de 15 soldats et miliciens gouvernementaux tués chaque jour.

Cela signifie aussi que près de la moitié des victimes de la guerre sont des soldats et des miliciens loyalistes.

Le nombre de « soldats de Bachar » tués est ainsi nettement supérieur au nombre de civils tués.

D'autre part, l'armée arabe syrienne étant essentiellement composée de conscrits, c'est-à-dire de citoyens qui défendent leur pays, leurs institutions et leur gouvernement, on peut dire que l'armée est indissociable du peuple syrien.

Par conséquent, il est aussi malhonnête de tenir Assad pour responsable de la mort de plus de 110.000 Syriens comme le font les médias et les militants provocateurs que de mettre le peuple et le gouvernement syriens dos à dos puisque la première victime de la guerre de Syrie, c'est l'armée, donc le peuple en uniforme, donc le « peuple pro-Assad ».

Venons-en à présent au nombre de victimes civiles. L'OSDH dénombre 40.146 tués.

Ce chiffre ne distingue pas les Syriens que l'on pourrait globalement qualifier de « pro-gouvernementaux » ou de « pro-rébellion ».

Le nombre de civils, femmes et enfants inclus, que l'on peut situer dans le camp des pro-Assad, des anti-rebelles ou des neutres est sans doute extrêmement élevé surtout si l'on tient compte des tueries de masse commises ces dernières semaines par les groupes terroristes dans les zones kurdes du Nord du pays (Tell Aran, Tell Hassel, Tel Abyad, Sereqaniye), dans les quartiers et les villages chiites (Nubbol-Zahra, Hatlah), alaouites (Lattaquieh) et chrétiens (Marmarita, al Duvair, Jaramana) et parmi les sunnites patriotes un peu partout dans le pays.

Les groupes armés anti-régime ont d'ailleurs revendiqué des centaines d'exécutions de civils y compris des enfants, soupçonnés de sympathie envers le régime syrien.

Parmi les victimes civiles du conflit, comptons également les Syriens massacrés par des groupes non identifiés (Houla en 2012 et Banias en 2013).

Du côté des victimes de l'opposition armée, l'OSDH a comptabilisé 21.850 tués, soit deux fois moins que de militaires syriens tués et un cinquième du nombre total de victimes de la guerre.

Ces groupes armés se livrent eux-même à des guerres intestines qui entraînent la mort de nombreux combattants pro-rébellion ainsi que leurs familles.

Parmi les 40.146 victimes civiles du confit syrien, il faudrait donc tenir compte des centaines de civils pro-rebelles tués par des rebelles.

Le 26 août dernier, par exemple, une vingtaine d'habitants du village Madmouma à Idlib ont été exécutés par un groupe radical anti-régime. Aucun loyaliste ne se trouvait dans la zone.

Parmi les victimes de Madmouma, on compte plusieurs femmes et enfants exécutés d'une balle dans la tête.  Le groupe rebelle Ahrar Al Cham et l'Etat islamique de l'Irak et du Levant (EIIL) s'accusent mutuellement.

A la lecture du bilan tragique de l'OSDH, deux conclusions s'imposent :

Soit on appréhende la situation syrienne d'un point de vue légaliste et l'on dit : « ce n'est pas Bachar mais la rébellion qui massacre le peuple syrien. Par conséquent, l'Etat syrien a raison de lutter contre le terrorisme pour restaurer la paix dans le pays comme n'importe quel autre Etat dans le monde »

Soit on analyse la crise syrienne sous l'angle humanitaire à l'aune des intérêts du peuple syrien et l'on dit : « Bachar et la rébellion sont tous deux responsables de la violence en Syrie. Dès lors, il faudrait encourager les deux camps à dialoguer afin d'épargner la vie des Syriens. »