dimanche 13 octobre 2013

Institut Tchobanian offre des livres à la bibliothèque Issahakian



Institut Tchobanian offre des livres à la bibliothèque A. Issahakian

Par Jan Varoujan
Yerevan, (Arménie), 2013-10-13


À l’occasion de la journée Avedik Issahakian, le 5 octobre 2013, Institut Tchobanian (Paris) a offert 21 livres en français à la bibliothèque Issahakian de Yerevan.

Les festivités ont commencé à 18 h dans la salle polyvalente de la bibliothèque. Poésies, chants, présentations se sont succédé. Le vice ministre de la Culture Arev Samuelian était présent. 
Varoujan Sirapian et Hasmik Karapetyan

Hasmik Karapetyan, la directrice de la bibliothèque et Varoujan Sirapian, le président fondateur de l’Institut Tchobanian s’étaient rencontrés en 2011 et une convention a été signée entre les deux institutions pour offrir un certain nombre de livres en français à la bibliothèque à l’occasion de l’ouverture de la section française, pour promouvoir la francophonie en Arménie, l’un des objectifs de l’Institut Tchobanian.
Une partie de l'assistance
À 20 h 30 Varoujan Sirapian a pris la parole d’abord pour expliquer le travail gigantesque réalisé par Archag Tchobanian, fondateur du mouvement arménophile en France au début du 20e siècle, pour faire connaître la souffrance du peuple arménien, mais aussi ses trésors culturels. Ensuite, Sirapian a présenté les travaux et publications de l’Institut Tchobanian. L’un des objectifs de l’Institut étant la promotion de la francophonie en Arménie Sirapian s’est dit content de pouvoir offrir ces premiers 21 livres publié chez les éditions SIGEST, qui seront sans doute pas les derniers. Grâce à la convention signée entre les deux parties, chaque année l’Institut Tchobanian continuera à offrir des livres en français à la bibliothèque Issahakian. 
V. Sirapian devant les livres offerts à la Bibliothèque Issahakian
Avant de terminer son allocution, V. Sirapian a chaleureusement félicité Hasmik Karapetyan, la directrice, pour son travail sérieux et passionné, avec comme seul but la satisfaction des personnes qui fréquentent la bibliothèque qu’elle dirige.

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Si vous souhaitez soutenir l'action "OFFREZ DES LIVRES" de l'Institut Tchobanian vous pouvez faire un don par CB via Paypal sécurisé. Vous recevrez en fin d'année un Cerfa pour déduction d'impôt.






mercredi 2 octobre 2013

L'avenir du Moyen Orient

L'avenir du Moyen Orient


L'avenir du Moyen Orient, le sort des minorités, et pas seulement des Chrétiens, au Moyen orient est suffisamment tragique, moralement et humainement inacceptable pour qu'il me paraisse nécessaire de donner mon sentiment.
 
Les exactions, les assassinats, les viols, les destructions d'églises, les pillages commis au nom d'un Islam perverti, d'un faux Islam, sont une injure aux hommes et une injure à Dieu.
Je ne sais pas, en tant que citoyenne, si les bandes d'assassins qui se livrent à ces atrocités auront un jour des comptes à rendre à la justice des hommes, mais en tant que croyante, j'ai la ferme conviction que ces monstres barbares auront un jour des comptes à rendre au tribunal de Dieu.
 
Ceci posé, la légitime indignation que nous ressentons tous ne doit pas nous empêcher de porter un regard lucide sur ce qui se passe au Moyen Orient et surtout nous devons éviter de commettre des erreurs d'analyse qui pourraient s'avérer lourdes de conséquences à long terme.
 
Essayons donc de réfléchir ensemble : Le fait communautaire, y compris religieux, est une réalité sociale, donc politique. Mais le communautarisme est une perversion de cette réalité. Rien qu'au Liban, il y a 18 communautés religieuses alors qu'entends t'on par "Chrétiens d'Orient" au juste ? 
 
Cette généralisation sommaire et simplificatrice me parait aussi vide de sens que pourrait être le concept de "Musulmans d'Orient".
 
Il me faut être claire, je suis une laïque intransigeante et je me refuse à envisager autre chose que le cadre de la Nation pour protéger les minorités au Moyen Orient.
Nous ne sommes plus à l'époque des canonnières et des protectorats, le "nation building" de l'époque Bush a montré ses limites.
 
Il est vain et illusoire de penser que qui que ce soit d'autre que l’état irakien,l'état syrien, l'état libanais, l'état egyptien soient les garants de la paix civile et de la paix religieuse.
Ce serait une folie que de se laisser aller à promouvoir hypocritement une cantonisation du moyen orient sur base politico-religieuse, politique qui était celle de madame Rice à une certaine époque.
 
Est-ce que c'est vraiment ça ce que l'on veut ? Ne serait ce d'ailleurs que pour une raison simple qui dépasse le cadre strictement libanais : il n'y a pas que les Chrétiens d'Orient qui soient menacés au Moyen Orient par les brutes fanatiques d'Al Qaeda et autres variétés fascistoïdes. Qui parle des Alaouites ? Qui parle des Kurdes ? Qui parle des Druzes ? Qui parle des Laïcs ? Qui parle des Démocrates ? Ils ne sont pas intéressants ces gens là ?
 
Que l'Europe soutienne les gouvernements qui soient garants de la paix civile et religieuse, même s'il faut parfois se boucher le nez, est une chose, que l'Europe s'immisce dans les affaire intérieures de nations souveraines en est une autre. Ce serait une mauvaise chose pour l'Europe, une mauvaise chose pour le Moyen Orient, une mauvaise chose pour les Chrétiens d'Orient.
 
En tout cas il y aurait quelque chose de pire que soutenir ces régimes autoritaires ce serait pour une démocratie comme la France de faire le lit de l'extrémisme fanatique en Syrie où ailleurs comme monsieur Hollande avait eu à un moment la faiblesse de l'envisager par naïveté.
 
Il n'est pas non plus besoin que l'aide européenne se traduise par l'envoi d'une armada de bateaux chargés d'accompagner l'exil de population chrétienne qui n'en demande pas tant : nés sur place, ils veulent comme leurs aïeux, vivre sur place et y mourir après avoir élevé leurs enfants dans la Foi de leur père.
 
L'enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions, c'est vrai partout, mais c'est particulièrement vrai dans "L'Orient compliqué".

 
Ijab KHOURY
Adjointe au Maire du 16ème arrondissement à Paris


Lettre ouverte sur l'illégalité de fournir des armes aux rebelles syriens

Lettre d'un citoyen français au Président de l'Assemblée Nationale sur l'illégalité de fournir des armes aux rebelles syriens.

From: Jacques Fournier
To: cbartolone@assemblee-nationale.fr
Sen
t: Monday, September 30, 2013 9:42 PM
Subjec
t: Syrie: la Résolution de l'ONU interdit à Paris de livrer des armes aux rebelles


Bonjour Monsieur Bartolone


J'espère retenir votre attention quelques instants pour que la Maison dont vous être responsable devant les français garde sa cohérence avec l'action du Gouvernement en matière de Politique Internationale.

C'est pourquoi, je me permets de vous écrire pour vous signaler qu'au sein de l'Assemblée Nationale se déroulera demain 1° Octobre à 19 h  Salle Colbert 126 rue de l'Université, Paris 7e  une Réunion débat :" Les voix de la Syrie Libre" organisée semble-t-il sur l'initiative de M. le député Philippe Baumel
avec le concours semble-t-il si j'en crois la Presse de quelques parlementaires PS et EELV qui souhaiteraient que la France fournisse des armes à la rébellion syrienne !
Cette Réunion serait introduite selon le Programme affiché sur le Blog de Mr Baumel, par Mme Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
 
Je me suis permis aujourd'hui, de rappeler par courriel à cette élue, ainsi qu'à Mr Baumel, que si une livraison d'armes fut un moment envisagée au plus haut niveau de l'Etat - comme François Hollande semblait avoir indiqué le 19 septembre à Bamako que la France livrerait des armes à l'armée de libération de la Syrie (ASL) ... -  et d'attirer leur attention sur le fait très IMPORTANT que, suite à la récente Résolution de l'ONU du 27 septembre 2013 votée à l'unanimité par le Conseil de Sécurité, il ne saurait être dorénavant question de livrer des armes à la rébellion sauf à imaginer que la France se mettrait HORS LA LOI du Droit International.
Si la Syrie doit respecter les termes contraignants de cette Résolution de l'ONU, la France doit elle-même en respecter les termes comme le rappelait Mr Bachar Jaafari, ambassadeur permanent syrien à l'ONU, c'est à dire qu'il devient tout à fait illégal de livrer des armes aux rebelles comme "certains" prévoyaient de le faire.
 
Voilà précisément ce que Mr Bachar Jaafari l'ambassadeur permanent syrien auprès de l’ONU a déclaré lors d'un point Presse à l'ONU (que vous pouvez écouter de 9'03 à 10'11 dans la vidéo:  Jaafari After Res 2118 (18'02) )
 
"in a very surealistic way, the french diplomacy is rather acting as an amateur rather than a professional. I also advise the French Minister for Foreign Affairs to read this resolution carefully. By reading this résolution, the french Minister will jump to the conclusion that from now on neither himself nor his country in general would be allowed to violate the provisions of this resolution.

This résolution prohibits the French Government from inciting to terrorism, inciting to violence in Syria, and prohibits Paris and the foreign minister of France from escalating the military situation in Syria by providing weapons and political supports to thoses who are objecting to the holding of Geneva Conference itself. So the french diplomacy has committed many mistakes ..."

retranscrit dans la Presse française (AFP/lesechos.fr/lexpress.fr...)  par :
 
"Je conseille aussi au ministre français des Affaires étrangères de lire la résolution avec attention".
"En lisant la résolution, le ministre conclura qu'à partir de maintenant, ni lui ni son pays ne seront autorisés à violer la provision de cette résolution. Cette résolution interdit au gouvernement français d'inciter au terrorisme, d'inciter à la violence en Syrie. ELLE INTERDIT A PARIS ET AU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE CONTRIBUER A AGGRAVER LA SITUATION MILITAIRE EN SYRIE EN PROCURANT DES ARMES ET UN SOUTIEN POLITIQUE " à l'opposition, a-t-il ajouté.
"La diplomatie française a commis beaucoup d'erreurs", a martelé l'ambassadeur.
 
Je vous saurais donc gréé, Monsieur le Président, de bien vouloir rappeler à ces quelques députés les réserves de rigueur avenantes à leurs fonctions, surtout et particulièrement au sein même de cette noble Assemblée qui n'est pas le Café du Commerce , et qu'une aide militaire même très indirecte ne saurait être dorénavant à l'ordre du jour.
 
Merci encore de votre attention, et de votre diligence à réagir pour ne pas que s’envenime davantage encore une situation conflictuelle déjà bien compliquée.
L'option de livrer des armes à l'ASL n'est plus d'actualité. Place à la diplomatie ... à ce Genève 2 tant attendu ...
 
Jacques Fournier
citoyen français


mardi 1 octobre 2013

Président Serge SARKISSIAN à l'Elysée

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
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SERVICE DE PRESSE


Paris, le 1er  octobre 2013


 

COMMUNIQUE


Le président de la République a reçu aujourd’hui à l’Elysée, pour un déjeuner de travail, son homologue arménien, M. Serge SARKISSIAN.

Les deux Présidents ont évoqué les priorités de la coopération bilatérale, notamment sur le plan économique, et les perspectives des relations de l’Arménie avec l’Union européenne. Ils ont également fait le point sur la négociation en vue de trouver une solution pacifique au conflit du Haut-Karabagh. Ils ont abordé les principaux enjeux internationaux d’intérêt commun, en particulier la crise en  Syrie et ses conséquences régionales
ainsi que la situation en Iran.

Le président de la République d’Arménie effectue une visite de travail à Paris avant de se rendre à Strasbourg dans le cadre de la présidence arménienne du Comité des ministres du Conseil de l’Europe. L’Arménie exerce cette présidence pour la première fois depuis son adhésion au Conseil de l’Europe en 2001.


Le service de presse
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

 

Des époux poursuivis pour avoir écrit un livre



Des époux poursuivis pour avoir écrit un livre

Par Metin Demirsar
International Herald Tribune Turquie

27 septembre 2013


Istanbul (Dunya) – Un procureur d'Istanbul a ouvert une enquête contre un couple accusé d'avoir écrit et publié un essai critique sur les manifestations antigouvernementales qui ont secoué la Turquie cet été, a-t-on appris des époux.

Le procureur a convoqué vendredi Nurten Ozkoray et son mari Erol Ozkoray au tribunal principal d'Istanbul pour expliquer les motifs de la publication par leur maison d'édition Idea Politika de « Gezi Fenomeni » (Le Phénomène Gezi), un essai de 280 pages sur les manifestations du Parc Gezi. Le livre est sorti le 1er août.

Les remous de Gezi ont commencé à la fin du mois de mai par une manifestation inoffensive écologique de protestation contre le projet municipal de construire des casernements du style de l'époque ottomane et un centre commercial dans un parc au centre d'Istanbul.

Mais la manifestation s'est muée en des accrochages antigouvernementaux à travers tout le pays. Les mesures violentes prises par la police ont fait six morts et plus de 8 500 blessés.

Les Ozkoray, qui sont des intellectuels influents, ont fait savoir que le motif invoqué pour l'enquête est « insultes à des fonctionnaires de l'état », notamment à Tayyip Recep Erdogan.

Les Ozkoray sont d'anciens journalistes et directeurs de relations publiques qui ont conseillé des gouvernements, des partis et des personnalités politiques, ainsi que des sociétés du secteur privé, en stratégie des affaires.

Mme Ozkoray est sociologue et conseillère en communication, tandis que M. Ozkoray, est docteur en sciences politiques et ancien journaliste de l'Agence France Presse et du quotidien espagnol El Païs.

M. Ozkoray, un défenseur bien connu de la démocratie et sa femme ont dit ne pas être surpris de cette attaque contre eux de la part d'un gouvernement aux ramifications islamistes.

Fascisme Vert

« Je m'attendais à cette agression du Gouvernement Islamique après la révolution de Gezi. Comme vous le constatez, le Fascisme Vert (Islamique), au 21e siècle,  ne connaît aucune limite à ses attaques contre la liberté d'expression et d'opinion », a-t-il affirmé dans une déclaration écrite.

« En tant qu'intellectuel, écrivain et éditeur, je n'accepte aucune limite à la liberté d'expression. Mes écrite se fondent sur la constitution qui garantit la liberté d'expression et je ne connais dans ce domaine que le droit international, pas les lois qui la restreignent… lorsqu'il s'agit d'exprimer mes opinions » a déclaré M. Ozkoray.  

Il a affirmé que selon lui cette enquête était dirigée contre la démocratie et il a souligné les aspects dangereux de ce gouvernement pro-islamiste. « Si nous ne nous opposons pas à cet esprit de Gezi, le pays sera la proie du totalitarisme islamique », a dit M. Ozkoray.

Le livre est construit autour d'un cycle de conférences en Maîtrise de Sociologie donné par M. Ozkoray à l'Université du Bosphore, édité au printemps dernier chez Idea.

La thèse écrite par Mme Ozkoray sur ' L'Individualisme et Démocratie en Turquie ' éclaire les mouvements de Gezi en analysant les paramètres de l'individualisme des générations des années 90. L'hypothèse sur ce point est que le déficit de démocratie et d'institutions pour assurer la liberté et les droits gêne le développement individuel.

Pour la partie du livre dont il est l'auteur, M. Ozkoray dit comment l'autoritarisme islamique s'est installé en Turquie et les raisons pour lesquelles il s'oppose au mouvement des jeunes et du peuple.

Il analyse la succession au pouvoir des militaires et de l'AKP au cours des onze années coulées et comment ils ont ruiné le projet de l'UE, ensemble, et comment les médias ont été soumis.   


Traduction de l'anglais par Gilbert Béguian