samedi 23 avril 2016

Deux conférences sur A. Tchobanian à Erevan

Deux conférences de J. Sirapian à Erevan



Lors de sa récente visite à Erevan, Jean SIRAPIAN,président fondateur de l'Institut Tchobanian et le directeur des éditions Sigest, a été invité par deux institutions francophones.


Université Brusov

Le vendredi 15 avril à l’Université Brusov, devant une trentaine de personnes, professeur et étudiants, il a parlé des travaux de l’InstitutTchobanian de Paris dont il est le président fondateur, et les publications de l’Institut chez les éditions Sigest

Natalia Khatcatrian présente J.Sirapian et T. Kahvé





 
Jean Sirapian

Le second intervenant, Tony S. Kahve, membre du Conseil d’administration de l’Institut Tchobanian et également le président de l’organisation Ararat Heritage a exposé les travaux de recherches et les publications électroniques sur des sujets concernant la civilisation européenne et la bibliographie du génocide des Arméniens.

 
Tony S. Kahvé


Alliance Française

Le vendredi 22 avril, Jean Sirapian, invité à l’Alliance française, a expliqué comment grâce à Archag Tchobanian, le fondateur du mouvement arménophile en France, il est devenu éditeur en 2004. 

Natalia Parrado d'Alliace française, présente J. Sirapian


Devant un public d’une quarantaine de personnes, tous francophones, il a fait un tour d’horizon sur le travail de Tchobanian en France pour combattre la conspiration du silence qu’entourait les massacres d’Arménie au début du siècle dernier, ainsi que son action pour faire connaître la culture arménienne en France ce que lui avait valu le titre de « l’ambassadeur des lettres arméniennes en France ». En s'appuyant sur la guerre en Syrie et la récente guerre d'Artsakh, il a expliqué les mécanismes de la désinformation dans les médias et chez les politiques français.




Il a aussi parlé de la revue géopolitique de l'Institut Tchobanian,« Europe et Orient » publiée deux fois par an. 

J. Sirapian montre la première publication de l'Institut Tchobanian.


L’exposé d’environ une heure, appuyée par la projection d’une vingtaine de diapos, a été suivi par un échange avec la salle.

Le rendez-vous a été pris pour le mois d’octobre, cette fois pour la présentation du livre de l’ancien ambassadeur Henry Cuny, « Arménie, l’âmed’un peuple » qui vient d’être publié chez Sigest. En effet en coopération avec le ministère de la Culture et l’UFAR, l’Institut Tchobanian invitera M. Cuny en Arménie au début du mois d’octobre 2016.

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Erevan, 23 avril 2016  
 

jeudi 21 avril 2016

CONFERENCE SIRAPIAN


VENDREDI 22 AVRIL 2016, 18h30
 Ապրիլի 22-ին, ժամը 18:30
CONFERENCE:

"DEVENU EDITEUR GRACE A ARCHAG TCHOBANIAN, fondateur du mouvement arménophilie en France"

Avec JEAN SIRAPIAN


Jean Sirapian, né à Istanbul (Turquie), a découvert la France en étudiant chez les Pères Mekhitaristes.

Il se passionne pour les sciences humaines à l’Université américaine, Robert College.
Guitariste dans un groupe de pop, il enregistre plusieurs disques dont un 33 tours. Dés son arrivée à Paris, Varoujan se révèle être un touche à tout ; tour à tour, interprète chez Simca, photographe de quartier, informaticien, comptable, enseignant à l’EICAR, Conseiller municipal à Alfortville et éditeur.

Depuis 2001 l’Arménie est devenue sa passion ; président-fondateur de l’Institut Tchobanian (centre de recherche géopolitique sur la Turquie, le Sud-Caucase et le Moyen Orient), il dirige aussi la revue « Europe et Orient ». Ses nombreux voyages à Erevan lui permettent d’améliorer les contacts entre la France et l’Arménie et réunir la documentation nécessaire pour ses prochaines publications.

Jean Sirapian est directeur des Editions SIGEST (prix du "Meilleur Editeur" au Festival national du livre arménien).

Entrée libre - Մուտքն ազատ է :

mardi 12 avril 2016

Leading Jewish Scholar Condemns Israel

Leading Jewish Scholar Condemns Israel’s
Sale of Murderous Weapons to Azerbaijan
 
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier

 
In last week’s large-scale attack on Artsakh (Karabagh), the Azeri military killed and injured dozens of Armenian soldiers and civilians, using the sophisticated weapons purchased from Israel and Russia for billions of dollars.
 
The Armenian government and Armenians worldwide accused both Israel and Russia of responsibility for the innocent Armenian lives lost in the recent Azeri invasion.
 
Prof. Israel Charny, a righteous Jew and a staunch defender of human rights, could not remain silent knowing that his country -- Israel -- had a bloody role in the Armenian killings. As Executive Director of the Institute on the Holocaust and Genocide in Jerusalem, Dr. Charny sent a scathing commentary to the Israeli newspaper, Haaretz, under the provocative title: “Would Israel Sell a Used Drone to a Hitler?” Here is what he wrote:
 
If the Nazis were not at all murdering Jews but ‘only’ were murdering say hated Slavs, Gypsies, and Jehovah’s Witnesses; and if our beloved State of Israel were in existence; would you agree to our selling arms to the Nazis?
 
“Israel is reported to have sold billions of dollars of arms including to governments that are killing or threatening to attack victim peoples. Last week, there came reports that an Israeli drone in the hands of Azerbaijan -- a huge arms customer of ours -- was responsible for the deaths of six Armenians in the Armenian enclave Nagorno Karabagh.
 
“I am ashamed!
 
“The Armenians were the victims of a major genocide 100 years ago that has even been called the ‘Armenian Shoah’ by some Israeli scholars, including from Bar Ilan University. A great deal of their national and cultural concern continues to focus passionately on the memory of that genocide (does that sound familiar to us Jews?). For many years now, we Israelis -- whether led by Labor or Likud -- have insulted and hurt the Armenian people by failing to recognize their genocide officially and formally. Would we ourselves tolerate another government -- say the U.S. or England -- failing to recognize the Holocaust because of their realpolitik interest with the perpetrator government?
 
“One senior Armenian official has written several of us in Israel to express his deep pain as well as indignation now not only at our cowardly and self-serving denials of the Armenian Genocide, but also at our thick military trade alliance with Azerbaijan. I am reminded of the prophet Nathan crying out to King David for an earlier though more delectable murderous act of self-interest: It’s bad enough that you killed him, are you also taking a profit from the sordid affair? The Azeris are a Turkic people who adhere to Turkey’s bizarre and fascist tradition of rewriting history and denying the Armenian Genocide.
 
“In general, how much do we Israelis want to strengthen our economy by lucrative arms sales? Of course, ‘everyone’ in the world is doing it, but do we have to also? Have we given up the image/dream of Israel as a moral leader of peoples on this planet? Is this idea tiresome, naïve, and childlike in a madly destructive and self-destroying world?
 
“An alternative concept could be that along with our building arms first and foremost for the defense of Israel, that we sell -- or contribute -- arms only to underdog peoples who are facing mass destruction, and/or to allies like the U.S., who are essentially committed to shared democratic values and peace. Of course, we will still be making some mistakes, but at least our conscience will be more clear that we have not delivered used arms to the ‘Nazis.’
 
“To my Armenian colleagues and friends, I can only say that as a Jew and as an Israeli, I am mortified -- and angry.”
 
Prof. Charny’s harsh words are fully justified as both Israeli and Russian officials have shamefully pledged to continue shipping more weapons to Azerbaijan!
 
Dr. Charny has never shied away from expressing his critical views on Israel’s immoral policies on Armenian issues. In a scathing letter in 2001, he told Israel’s Foreign Minister Shimon Peres: “You have gone beyond a moral boundary that no Jew should allow himself to trespass…. As a Jew and an Israeli, I am ashamed of the extent to which you have now entered into the range of actual denial of the Armenian Genocide, comparable to denials of the Holocaust.”
 
Prof. Charny should be highly commended for his bold and righteous stand, taking to task the callous leaders of his own country!




dimanche 10 avril 2016

La lettre des parlementaires français

La lettre mensongère de parlementaires

Les limites de cynisme et de mensonge effronté ont été franchies par une lettre adressée au président de la République François Hollande, datée du 6 avril, alors même que les corps des victimes civils, sauvagement mutilés par les bachibouzouks d’Aliev n’ont pas encore été enterrés. Lettre cosignée par J.-F. Mancel, J. Bignon et R. Dati. 

Lettre publiée sur le site azéri Azertag.az


Le 6 avril 2016
Monsieur le Président,

Le 2 avril, l’Arménie a rompu le cessez le feu au Haut-Karabakh en ouvrant un feu intensif d'armes lourdes le long de la ligne de contact faisant plusieurs victimes civiles et en blessant grièvement d'autres.*
Suite à cette escalade de violence inédite le gouvernement azerbaïdjanais a pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population civile dans ses frontières internationalement reconnues, arrêter les provocations dont il était victime et éviter de nouveaux actes d'agression.
Dès le 3 avril l'Azerbaïdjan a décidé unilatéralement de cesser le feu pour mettre fin à cette situation tragique montrant ainsi, une fois de plus, sa volonté de résoudre ce conflit par la voie pacifique.
Le 5 Avril l'Arménie l'a suivi.
Ce nouvel affrontement meurtrier faisant des victimes innocentes doit conduire la communauté internationale, tout particulièrement le groupe de Minsk, à prendre conscience que le statu quo n'est plus possible.
Nous connaissons les efforts qui ont été les vôtres, dans la ligne permanente de notre politique étrangère, pour aboutir à un règlement pacifique, juste et durable de ce conflit.
C'est pourquoi, Monsieur le Président, nous nous adressons à vous.
Comme vous le savez, les bases fondamentales d'un règlement du conflit ont été définies dans les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies N° 822 (1993), 853 (1993), 874 (1993) et 884 (1993) et la résolution N° 62/243 (2008) de l'Assemblée générale de l’ONU, qui restent, malheureusement, lettres mortes à cause du refus de les appliquer de la République d'Arménie.
Or, la présence illégale des forces armées de l'Arménie dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan demeure la cause principale de cette escalade et continue de constituer une menace dangereuse pour la paix et la stabilité dans la région.
S'y ajoute le changement radical des caractéristiques démographiques, culturelles, physiques des territoires occupés et le transfert de colons arméniens visant purement et simplement leur annexion.
Il est donc impératif et urgent que la communauté internationale, en particulier les Etats qui co-président le Groupe de Minsk de l'OSCE réagissent dans les plus brefs délais pour imposer un cessez-le-feu définitif et l'application des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Seul le respect du droit international permettra d'instaurer la paix et la justice dans cette partie du monde.
Nous espérons Monsieur le Président que vous aurez à cœur d'apporter, au nom de la France, votre indispensable contribution à cette juste cause et nous vous prions de bien vouloir accepter l’assurance de notre très haute considération.

Jean-François Mancel, Député
Jérôme Bignon, Sénateur
Rachida Dati, Ancien ministre, Député européen.


* Déjà la première phrase de cette lettre est un mensonge ce qui rend le reste irrecevable. Soit ces parlementaires sont ignorants des faits, auquel cas on peut les informer, soit ils sont au service des intérêts azéris, auquel cas le débat devient inutile. (NDLR)




http://azertag.az/fr/xeber/france-941680

lundi 4 avril 2016

Députés, exprimez-vous !

Députés, 
vous ne pouvez pas rester silencieux !


Après l'agression azérie sur la population civile du Haut-Karabagh et des crimes de guerre les députés de la nation qui font partie du groupe d'amitié France-Azerbaïdjan doivent s'exprimer. Leurs silences les rends complices !

Les soldats azéris ont massacré 3 personnes âgés arméniennes et leurs ont coupé les oreilles.



Sanctions internationales réclamées contre Bakou

Nagorny-Karabakh: le président du cercle d'amitié France-Karabakh réclame des "sanctions internationales" contre Bakou


 
Paris, 3 avr 2016 (AFP) -

François Rochebloine, député UDI et président du cercle d'amitié France-Karabakh, a appelé dimanche à des sanctions internationales contre l'Azerbaïdjan, après les affrontements au Nagorny-Karabakh, les plus meurtriers depuis la fin de la guerre en 1994.

Jugeant que "les actions offensives menées par Bakou constituent une violation du cessez-le-feu d'une gravité inédite", y compris avec des victimes civiles, cet élu centriste a exprimé, dans un communiqué, la "légitime colère" du cercle d'amitié, son soutien aux autorités du Haut-Karabakh et son "soulagement que les mesures défensives aient efficacement permis de stopper net ces attaques".

Le cercle d'amitié "condamne avec la dernière fermeté ces attaques qui démontrent l'absence de volonté du pouvoir azerbaïdjanais d'atteindre une paix juste et définitive avec la République du Haut-Karabakh".

"Ces attaques surviennent alors même qu'Ilham Aliev donnait hier de perfides assurances de bonne volonté au secrétaire d'Etat américain John Kerry. La France -et les autres puissances coprésidentes du groupe de Minsk de l'OSCE- doivent prendre toute la mesure de ce que cela signifie: cela signifie que la parole de l'Azerbaïdjan ne vaut rien et que seule compte la volonté belliqueuse du clan au pouvoir", selon M. Rochebloine.

"Face à ces nouvelles démonstrations de la menace que fait peser l'Azerbaïdjan sur la paix et la sécurité régionale", le cercle d'amitié appelle "la communauté internationale à mettre en place un régime de sanctions à l'encontre du pouvoir de Bakou".

L'Azerbaïdjan a annoncé dimanche un "cessez-le-feu unilatéral" mais conditionnel au Nagorny-Karabakh. Ce cessez-le-feu est "un piège", a dénoncé de son côté le porte-parole du ministère arménien de la Défense, Artsrun Hovhannisian.