Les banquiers rejouent le coup du IIIe Reich
avec l’UE intégrée
Valérie Bugault
14.12.2019
Le poste de
commissaire européen de Thierry Breton est très, très large (« Ce large
portefeuille « français », directement négocié entre Macron et la nouvelle
patronne de la Commission de Bruxelles, l’Allemande Ursula von der Leyen,
englobe de fait le marché intérieur, la politique industrielle, le numérique,
la défense et l’espace. » :
- marché
intérieur (règles de concurrence…)
- politique
industrielle
- défense
- espace
Thierry
Breton sera de facto le véritable président de la Commission européenne !
À cela
s’ajoute Christine Lagarde, en provenance directe du FMI, au poste de
gouverneur de la Banque Centrale Européenne.
Les instances
européennes seront donc intégralement aux mains de « Français » plus intéressés
à la construction du globalisme qu’à la pérennité de la nation France.
N’oublions pas que Macron, qui a officiellement nommé (pardon « proposé » ;
après un premier « échec », probablement prévu, de Sylvie Goulard) Thierry
Breton, est lui-même un ardent défenseur de la souveraineté « européenne », en
aucun cas de la souveraineté française qu’il n’évoque jamais… Ce même
Macron liquide au contraire consciencieusement tout ce qui faisait la puissance
de la France, en passant par ses infrastructures, ses entreprises stratégiques,
son régime de retraite… pour confier ces différents enjeux de puissance à des
institutions privées internationales.
Il faut donc
prendre acte que les nouveaux acteurs majeurs du jeu politique européen
n’agissent pas en fonction des intérêts français mais en fonction des intérêts
de la haute finance internationale. Tout comme agissaient, en leur temps,
Norman Montagu et Haljmar Schacht (à la double nationalité allemande et
américaine) lorsqu’ils créèrent la Banque des Règlements internationaux (BRI /
BIS), qui fut le préalable à la Seconde Guerre mondiale.
Le poste de « commissaire
européen » confié à Thierry Breton entre, en réalité, dans le cadre du
redimensionnement des instances de l’Union Européenne envisagé et réalisé sous
l’égide de Macron. Ce redimensionnement est dicté par la nouvelle politique des
banquiers globalistes qui ont décidé de saborder l’empire américain de façon à
imposer une nouvelle monnaie mondiale, préalable à l’avènement du futur
gouvernement mondial. Ce redimensionnement des institutions européennes exclut
en conséquence les forces patriotiques américaines favorables à l’empire américain
– lesquelles ont largement été à l’origine de la création de l’UE – dans la
nouvelle fédération européenne intégrée, dotée d’une armée « indépendante »…
Les
institutions (dites européennes) nouvellement définies seront donc en réalité directement
au service des banques et des multinationales apatrides ; la couverture
géographique de l’Europe et surtout les populations que ces pays abritent n’ont
strictement rien à voir avec les intérêts stratégiques à la manœuvre politique.
Dans ce
nouveau contexte, l’OTAN va, en Union Européenne, se transformer en « force de
projection européenne » qui recyclera probablement les réseaux du Stay
Behind et qui fera – nécessité fait loi – appel aux bonnes volontés des forces
en place con-vaincues par la nécessité d’une défense européenne, laquelle
suppose la disparition des forces de défense nationale. Il faut bien comprendre
les enjeux de l’opération : l’appel à une « force de défense européenne »
est à la fois la vitrine présentable et la couverture utilisées par les forces
financières pour parer de vertu leur nouvelle armée européenne et coaliser des
intérêts nationaux divergents sur le dos de puissances étrangères (les ennemis officiellement
déclarés que sont la Chine, la Russie, l’Iran…) n’ayant aucune réelle velléité
guerrière vis-à-vis des peuples européens.
Le lecteur
ne doit pas croire que la future « force de projection européenne » sera
dissociée définitivement de l’OTAN. Ces deux forces évolueront temporairement
de façon autonome pour mieux faire leur jonction ultérieurement lors de la
création du futur gouvernement mondial des banquiers. »
D’une façon
générale, toutes ces opérations de modernisation institutionnelle – réalisées
par des Français soumis aux intérêts financiers apatrides – de l’Union
Européenne, par intégration fédéraliste, couvrent ouvertement la disparition de
la France en tant que nation ; elles ont pour objectif la résurgence
(temporaire) d’un empire européen.
Les
banquiers font et défont les empires pour faire avancer leur agenda de création
d’un gouvernement mondial. Ils remisent sur l’Europe car la puissance chinoise
leur a échappé. Notons qu’ils n’abandonnent pas pour autant leur velléité de reconquête
de la finance chinoise car la haute finance apatride, menée par les
banquiers de la City, et dûment relayée par Trump, veut reprendre pied en Chine :
« La Chine promettrait aussi de ne pas manipuler sa monnaie pour stimuler ses
exportations, et d’ouvrir son secteur des financiers aux firmes étrangères.
Dans le cas où ces promesses ne seraient pas tenues, les surtaxes américaines
seraient réimposées. »
Les
banquiers globalistes n’abandonnent JAMAIS, ils peuvent reculer si le besoin
s’en fait sentir, mais ils prévoient toujours plusieurs plans à l’avance de
façon à être toujours capables de rebondir sans avoir dû abandonner le terrain.
C’est comme ça qu’ils ont pratiqué depuis le XVIIIe siècle… et
ils ont déjà de nombreuses guerres, dont deux à spectre mondial, à leur actif…