La tactique de l'horreur de Daesh
par Nikos Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
21.12.2015
En
stratégie, à partir des observations précises de Clausewitz sur la
guerre, et surtout pour son caractère caméléonien, nous pensons que le
plus naturel est la guerre et quand elle fait des pauses que nous
appelons cela la paix tandis que la société nous impose arbitrairement
le contraire.
Cela ne surprend pas celui qui traite de questions
stratégiques, car il reconnaît continuellement dans le cadre de la
réalité historique des schémas mentaux stratégiques qui n’existent pas
pour la société. Mais actuellement, même la société la plus libre ou la
plus apathique, est forcée d'accepter que nous nous trouvons dans une
phase de guerre avec la question du terrorisme qui provient de
l'organisation Daesh et elle commence à accepter qu'il y ait une
approche différente et qu'il ne s’agit pas seulement d’un autre
phénomène semblable aux précédents.
Cette organisation a pour but un
crime contre l'humanité, et si nous ne l'arrêtons pas, elle commettra un
génocide sous nos yeux sans que les sociétés de l’indifférence ne s’en
rendent compte. Pour créer un état, cette organisation est prête à
n’importe quel sacrifice et catastrophe et ce, à différents niveaux de
cruauté contre des bébés qui souffrent de maladies, pour la manipulation
des enfants, pour des atrocités commises contre les hommes, pour la
poursuite des ennemis, la destruction de villages, par appauvrissement
économique par empiètement territorial, par des tentatives violentes et
des suicides, de manière à causer des dommages, en particulier, dans des
populations qui ont des religions différentes, développer une rivalité
et que celle-ci permette un engagement des éléments les plus extrémistes
dans sa région et modifier les données démographiques.
Donc, tout
retard de notre part, aggrave la situation pour des peuples innocents
qui n’ont pas de protection.