Ce mariage homosexuel dont tout le monde parle en France…
Maurice-Ruben HAYOUN
De temps en temps, les clercs
devraient être à l’écoute d’homme simples, confrontés aux difficultés de la vie
quotidienne et de l’existence en général. C’est ce qui vient de m’arriver ce
matin au réveil : comme tous les matins que Dieu fait, dès 6 heures je
regarde les chaînes de télévision, je parcours les journaux et écoute un peu
les radios. Et je vois sur BFM TV un
syndicaliste de Goodyear qui dit sa déception face au gouvernement français et
l’accuse d’avoir fait des promesses qu’il savait ne pas pouvoir tenir.
Et dans le feu de sa déposition
oratoire, cet homme qui craint légitimement de se retrouver avec ses camarades
au chômage lâche cette phrase révélatrice : au lieu de se focaliser sur le
mariage pour tous, le gouvernement devrait s’occuper du travail pour tous…
Cette phrase est marquée au coin
du bon sens. Je n’ai rien contre personne, même si je pense, sans la moindre
trace d’homophobie que dans un mariage, tel que le prévoit le code civil, il
faut un homme et il faut une femme… Comme dans toutes les familles.
Certes, et il faut le préciser
pour couper à des malentendus ou à des procès d’intention, les gens du même
sens qui veulent ensemble ou se pacser ont parfaitement le droit de le faire.
Il suffirait d’ailleurs d’améliorer le pacs, d’en élargir la saisine (pour
ainsi dire) afin de répondre aux revendications légitimes des homosexuels.
Mais revenons au propos
initial : cette controverse tend à éclipsait tous les autres sujets, elle
finit par faire l’effet d’un écran de fumée qui finira bien par se dissiper un
jour, dévoilant l’étendue insoupçonnée de ce mal profond qu’est le chômage de
masse.
Et les propos indignés du
syndicaliste cité plus haut devraient nous aider à prendre conscience de ce qui
se passe…
Mais pourquoi donc avoir consacré
tant d’énergie à ce projet dit sociétal ?
Maurice-Ruben HAYOUN