Au
moment où les nouvelles sur le fait que la Syrie subit de plus en plus
l'attaque de mercenaires extrémistes internationaux financés par des
théocraties islamiques wahhabites 'takfiristes' (terme pour dire que
tout ce qui n'est pas leur façon de voir la religion musulmane est
traité d'apostasie et digne de mort), les télévisions françaises
relatent avec emphase "l'aide" de l'émir du Qatar aux quartiers et
régions défavorisées de France, sa visite au président Hollande et,
enfin, le discours de ce dernier aux Nations Unies, réclamant le départ
du président Syrien.
Ci-dessous,
nous avons un aperçu de ce que deviendront la Syrie et le Liban si les
souhaits du Président français étaient réalisés. Je pense que les
dirigeants français sont dans leur rôle quand ils acceptent des
financements pouvant aider à favoriser le wahhabisme chez eux. Mais de
grâce laissez les Orientaux décider eux-mêmes de leur avenir. Ils sont
majeurs.
Roger Akl
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Syrie : dramatique rafle des chrétiens de Rableh
280 personnes prises en otage
ROME, mardi 25 septembre 2012 (ZENIT.org) – La rafle des chrétiens intéressant la zone du village de Rableh, situé à la frontière libanaise, dans l'ouest de la Syrie, se poursuit, dénonce l’agence vaticane Fides.Après la maxi prise d'otages du 24 septembre, qui a concerné 150 personnes, aujourd’hui, 25 septembre,130 autres civils qui ont été arrêtés et enlevés dans la zone par des bandes armées dans le cadre d'une opération qui a créé au total un groupe de 280 otages, déplore l’agence internationale.
Ainsi que l'indiquent des sources locales de Fides, « les otages ont été rassemblés dans une école de la localité de Gousseh alors que leurs ravisseurs ont relâché les femmes arrêtées précédemment ».
Les auteurs de la prise d'otages, armés, ont fait savoir qu'ils « entendent attendre leur chef puis négocier le versement d'une éventuelle rançon ».
Au sein de la communauté chrétienne de Rableh règne une grande peur du fait qu’hier les corps de trois chrétiens, qui avaient été enlevés dans le village de Saïd Naya ces derniers jours, ont été retrouvés sans vie sur le bord d'une route.
Selon un prêtre local, qui demande à Fides de conserver l'anonymat, « il ne s'agit pas d'une persécution mais d'une manoeuvre visant à répandre la suspicion et la méfiance et à instiguer à la guerre confessionnelle ».
Le comité local de « Mussalaha », l'initiative populaire de « réconciliation » en partant du bas, cherche actuellement une solution de dialogue et de paix.
Le problème est qu'il « s'agit de bandes armées non identifiées et incontrôlées, qui agissent indépendamment et sans référence à l'armée syrienne libre (Free Syrian Army). Ceci rend toute négociation beaucoup plus difficile » observe la source de Fides.
Selon des sources de Fides, en Syrie, il existerait actuellement environ 2.000 groupes armés indépendants de la FSE, ayant chacun leurs priorités et cherchant à influencer le conflit en cours entre rebelles et loyalistes.